Elmer et Pop

Une séquence pluridisciplinaire pour débuter l’année mêlant ;

  • structurer sa pensée tri de couleurs
  • explorer le monde : éveil au goût à l’occasion de la semaine du goût
  • explorer le monde : rituel des jours de la semaine
  • langage oral : raconter une histoire.

Les photos sont à venir après le test en classe !

Les trois ours (TPS)

Avec mes TPS, je travaille le langage et la taille (petit, moyen, grand) avec l’album « Les trois ours » de Byron BARTON.

Trois ours (Les) | l'école des loisirs

  1. Plusieurs lectures de l’histoire
  2. Jeu de la « maison des trois ours ». Les élèves ont chacun une maison et trois ours de tailles différentes. On joue ensemble l’histoire : au départ je fais seule puis je raconte puis ils racontent (pour ceux qui sont capables). Par exemple : les ours se lèvent, ils s’habillent, ils vont prendre leur petit-déjeuner puis ils vont lire. Bien sûr, le grand ours se dort dans le GRAND lit, s’habille dans la GRANDE armoire, mange sur la GRANDE chaise et dans le GRAND bol et enfin il s’assoit dans le GRAND fauteuil pour lire le GRAND livre. 
  3. Les TPS construisent chacun une maison qu’ils ramèneront chez eux pour raconter l’histoire. 

Capture

Les trois ours – maison

Les trois ours – maison à fabriquer

 

 

 

 

Mon abécédaire (GS)

En période 5, lorsque les GS sont prêts, nous réalisons leur abécédaire des sons et des lettres. Capture

Plusieurs parties dans cet abécédaire : 

  • à gauche : reconnaissance du son des lettres (dans des mots)
  • à droite : reconnaître des différentes graphies des lettres  (lettres seules + dans des mots).

Note: Je n’aborde pas le son de certaines lettres avec mes GS (tout du moins pas de manière aussi poussée…) : C, Q, W, X.

Mon abécédaire

Je n’ai rien inventé, j’ai simplement remis en forme à ma convenance. Les sources :

Langage : Narramus et la pédagogie de l’écoute

En T1, j’ai eu la chance de participer à des formations expérimentales sur Narramus construite par Sylvie Cèbe et Roland Goigoux). Cette méthode vise à apprendre à comprendre et à raconter une histoire (voir ici).

Narramus : La sieste de Moussa (+ album et CD-Rom): Amazon.fr ...

La méthode : Cette méthode se base sur l’étude d’un album à travers une séquence. L’enfant apprend, petit à petit à raconter l’histoire, partie par partie. La séquence est donc divisée en différentes parties, chaque partie correspondant à une partie de l’histoire.  Pour chaque partie de l’histoire est étudié : le lexique, les inférences et les états mentaux des personnages.

Les points positifs de cette méthode :

  • Elle est clé en main. Elle m’a beaucoup guidé dans mes début, en me donnant les bases pour mener une séance de langage.
  • SON GROS POINT FORT : c’est une méthode très explicite. Elle permet à l’élève de mettre du sens derrière (explicitation des objectifs). Et un gros travail a été fait pour  expliciter le lexique, les inférences et les états-mentaux au sein de chaque album.
  • Une méthode très efficace. De gros progrès ont été mesuré dès la fin du premier Narramus concernant la capacité à restituer l’histoire (mémorisation, capacité à organiser sa pensée, meilleure compréhension ds inférences/états-mentaux, réutilisation du lexique de l’histoire).

Les points négatifs de cette méthode :

  • La méthode clé en main peut-être un frein aussi. Les séquences sont très détaillées et elles nécessitent une réelle imprégnation de l’enseignant avant de mener sa séance en classe. L’enseignant doit nécessairement passer par se travail d’imprégnation pour ensuite pouvoir s’en défaire.
  • Séquence très longue : les séances demandent à être découpées en sous-séances pour maintenir l’attention des élèves. La séquence dure 4 semaines minimum  à raison de 20-30 minutes par jour, pour un groupe. Pour que ce soit efficace, les séances doivent être massées au risque sinon que les élèves en perdent le sens. Les élèves parfois, en arrivant à la fin de la séquence, se lassaient de l’histoire et avaient envie d’en découvrir une autre. Cela peut devenir fatiguant pour l’enseignant.
  • Des temps de langage ou les enfants parlent peu : un enfant (parfois aidé de ces camarades) racontent l’histoire. Après, il s’agit de donner les bases pour comprendre le nouveau lexique, les inférences et les états mentaux des personnages. Cette séance est fatigante à mener pour l’enseignant : il est au centre du dispositif (hormis la phase ou l’enfant raconte). L’élève parle peu : il parle pour répondre, apporter des précisions à ce que demande/dit l’enseignant. Enseignant en zone d’éducation prioritaire, je trouve ce point regrettable notamment quand on sait que le niveau de langage soutient le développement des fonctions cognitives (notamment des fonctions exécutives) et donc qu’il détermine en partie la réussite scolaire (mais pas que !) d’un enfant.

En 2019-2020, j’ai eu la chance d’assister à une animation pédagogique animée par Pierre Péroz. J’ai alors découvert une méthode également très connue : la pédagogie de l’écoute. 

Pour compléter la formation pédagogique, très intéressant mais malheureusement courte pour un sujet aussi complexe, j’ai acheté le livre de Péroz :

Pour les points positifs/négatifs, je n’ai pas encore assez de recul pour les exposer ici.

L’année prochaine, je changerai ma programmation. Je vais essayer de réaliser un ou deux Narramus (pour travailler la compréhension des états mentaux, des inférences) puis enchaîner sur la Pédagogie de l’écoute pour le reste de l’année.

 

Construire le nombre lors des rituels

En 2019-2020, j’ai suivi une animation pédagogique menée par Brissiaud. suite à cette animation pédagogique, je me suis remise en question concernant certaines pratiques et notamment mon rituel d’appel.

J’ai donc revu mon rituel d’appel en m’appuyant sur cette vidéo : Rituel la construction du nombre.